Actualités des services publics
Question-réponse
Vérifié le 30/01/2023 – Direction de l'information légale et administrative (Première ministre) Lorsqu'une situation de travail présente un<span class="miseenevidence"> <a href="https://www.usson.fr/actualites-des-services-publics/?xml=R55342">danger grave et imminent</a></span>, le salarié doit alerter aussitôt son employeur. Il peut également <span class="miseenevidence">quitter son poste de travail ou refuser de s'y installer</span> sans l'accord de l'employeur. C'est ce que l'on appelle le <span class="expression">droit de retrait</span>. Comment le salarié <span class="miseenevidence">informe</span>-t-il l'employeur de l'utilisation de son droit de retrait? Le salarié est-il <span class="miseenevidence">payé</span> pendant l'exercice de son droit de retrait? Le salarié peut-il être <span class="miseenevidence">sanctionné</span>? Nous faisons un point sur la réglementation. <span class="miseenevidence">Oui</span>. Le salarié peut <span class="miseenevidence">refuser de prendre son poste de travail ou le quitter</span>, si la situation de travail présente un <span class="miseenevidence">danger grave et imminent</span> pour sa sécurité ou sa santé.
Le <span class="miseenevidence">droit de retrait</span> permet au salarié de<span class="miseenevidence"> refuser de prendre son poste de travail</span> ou de le <span class="miseenevidence">quitter</span>, sans avoir l'accord préalable de son employeur. Le salarié doit toutefois <span class="miseenevidence">avoir un motif raisonnable de penser </span>que la situation de travail dans laquelle il se trouve présente un <span class="miseenevidence">danger grave et imminent pour sa vie ou pour sa santé.</span> L'employeur doit respecter son <span class="miseenevidence">obligation de protéger la santé et assurer la sécurité</span> <span class="miseenevidence">du salarié.</span> Il doit alors prendre <span class="miseenevidence">rapidement </span>les mesures nécessaires pour <span class="miseenevidence">mettre fin à la situation</span> de danger grave et imminent. Dès que le salarié <span class="miseenevidence">estime avoir un</span><a href="https://www.usson.fr/actualites-des-services-publics/?xml=R60116"> motif légitime</a> de croire à un <span class="miseenevidence">danger possible</span>, il peut <span class="miseenevidence">exercer valablement son droit de retrait</span>. Une<span class="miseenevidence"> menace sérieuse pour la santé ou la sécurité du salarié </span>doit exister et la situation doit se caractériser par l'<span class="miseenevidence">urgence à réagir.</span> Le danger peut être<span class="miseenevidence"> individuel ou collectif</span>. Le retrait du salarié ne doit toutefois pas entraîner une nouvelle situation de danger grave et imminent pour d'autres personnes. L'origine du danger peut être diverse, par exemple : Le salarié<span class="miseenevidence"> informe l'employeur ou son responsable</span> de l'exercice de son droit de retrait <span class="miseenevidence">par tout moyen</span>. Même si cela n'est pas obligatoire, <span class="miseenevidence">un écrit est cependant<MiseEnEvidence> préférable</span></MiseEnEvidence>. Par exemple, un <span class="miseenevidence">mail</span>, un<span class="miseenevidence"> <MiseEnEvidence>courrier </span>en main propre</MiseEnEvidence> contre signature ou en <span class="miseenevidence">lettre recommandée </span>avec accusé de réception. Le salarié informe également l'employeur de toute <span class="miseenevidence">défectuosité</span> qu'il constate dans les<span class="miseenevidence"> systèmes de protection.</span> Le salarié peut aussi informer les membres du <a href="https://www.usson.fr/actualites-des-services-publics/?xml=R51167">CSE</a>. Le salarié peut exercer son droit de retrait et <span class="miseenevidence">interrompre son activité</span>, jusqu'à ce que l'employeur ait mis en place<span class="miseenevidence"> les mesures de protection</span> <span class="miseenevidence">adaptées </span>mettant fin à la situation dangereuse. <span class="miseenevidence">Oui</span>,<MiseEnEvidence/><span class="miseenevidence"><MiseEnEvidence/></span><span class="miseenevidence"> </span>l'employeur doit <span class="miseenevidence">maintenir le salaire</span> du salarié pendant la période où il exerce son droit de retrait <span class="miseenevidence">de manière<a href="https://www.usson.fr/actualites-des-services-publics/?xml=R60116"> légitime</a>.</span>
Attention :
Lorsque les conditions du droit de retrait <span class="miseenevidence">légitime</span> ne sont pas réunies, le salarié peut s'exposer à une <span class="miseenevidence">retenue sur son salaire.</span> <span class="miseenevidence">Non</span>, le salarié qui exerce son droit de retrait<MiseEnEvidence/> <MiseEnEvidence/><span class="miseenevidence"><MiseEnEvidence>de manière <a href="https://www.usson.fr/actualites-des-services-publics/?xml=R60116">légitime</a></span> </MiseEnEvidence><MiseEnEvidence/>ne peut pas être <span class="miseenevidence">sanctionné ou licencié</span> par l'employeur <span class="miseenevidence">pour ce motif.</span>
À savoir Le licenciement prononcé par l'employeur pourra être <a href="https://www.usson.fr/actualites-des-services-publics/?xml=F1848">annulé par le juge</a> si le motif lié à l'exercice du droit de retrait par le salarié est légitime.<LienInterne LienPublication="F31618" type="Fiche d'information" audience="Particuliers"/>
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